Il existe près de 500 volcans actifs dans le monde et près de 500 000 000 personnes sont directement concernées par les risques volcaniques sur la planète. La majorité des volcans sont situés au niveau des zones de subduction, à la limite de convergence des plaques tectoniques. Il existe un volcanisme effusif avec des laves fluides et un volcanisme explosif avec émission explosive de laves.
Bien que destructrices (Pompéi, Montagne Pelée) les éruptions volcaniques ne provoquent généralement pas de victimes en masse. L’ensemble de la population mondiale peut être cependant directement affectée à cause des rejets massifs de cendres et de gaz dans l’atmosphère.
La gestion préventive des dangers et la surveillance des volcans actifs, permettent aujourd’hui d’éviter des catastrophes massives.
Plusieurs types d’activité volcanique sont décrits, ce sont les volcans explosifs qui sont les plus dangereux. La dangerosité des volcans repose sur une série de phénomènes destructeurs expliquant les différentes pathologies :
La mortalité immédiate est surtout liée aux coulées pyroclastiques et aux téphras, bien plus qu’aux émissions de gaz et qu’aux tsunamis. Il existe ainsi toute une morbidité précoce faite de brûlures externes, de brûlures des voies respiratoires et de traumatismes lorsque les individus sont surpris par une explosion de proximité. De nombreux syndromes irritatifs sont dus aux effets des cendres et des gaz. L’inhalation de dioxyde de carbone ou de sulfure d’hydrogène est potentiellement mortelle.
Les éruptions volcaniques sont quelquefois précédées d’une série de petits séismes de puissances croissantes (tremor) annonciateurs de l’éruption qui peut être également signalée par une évolution de la composition des gaz. Ces alertes permettent d’adopter des mesures adaptées¹,²,³.